1 avril 2014

EXTASE : Être-au-monde



Les vagues arrivent.
pas petites,
elles vont nous engloutir.

Nos yeux scintillent,
on dirait des marguerites.

On n'a jamais su comment les cœurs rivent.
Où ils jettent leurs ancres de Tanzanite.
le sang commence à sentir,

et les requins toujours déchirent.
Sans autre explication métaphysique.

Le sel de la mer alourdi le vent,
et l'on comprend

Tout devenir est naufrage extatique.

Nus,
frissonnants et sévères
Un dernier soupir jeté vers la terre,
Union chamanique.

Tes rames arrachent mes tripes,
volant
dans l'air ….

ce sont les papillons apocalyptiques
de cette verte mer 
des Juments.

Corps désintégré en eau 
se révolte tout haut,
en douceur anarchique

et en chaos bizarrement toujours harmonique.

Les éparpillements de mes sentiments
explosent
dans l'extase
que m'impose
l'extérieur.

Ça pique.



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