Les vagues arrivent.
pas petites,
elles vont nous engloutir.
Nos yeux scintillent,
on dirait des marguerites.
On n'a jamais su comment les cœurs
rivent.
Où ils jettent leurs ancres de
Tanzanite.
le sang commence à sentir,
et les requins toujours déchirent.
Sans autre explication métaphysique.
Le sel de la mer alourdi le vent,
et l'on comprend
Tout devenir est naufrage extatique.
Nus,
frissonnants et sévères
Un dernier soupir jeté vers la terre,
Union chamanique.
Tes rames arrachent mes tripes,
volant
dans l'air ….
ce sont les papillons apocalyptiques
de cette verte mer
des Juments.
Corps désintégré en eau
se révolte tout haut,
en douceur anarchique
et en chaos bizarrement toujours
harmonique.
Les éparpillements de mes sentiments
explosent
dans l'extase
que m'impose
l'extérieur.
Ça pique.