Ce sont les racines que tu as incrustées dans mon corps. Ce
sont ces tripes, mes tripes qui crient et chantent.
Que je veuille respirer ta peau et avaler ton souffle. Faire
comme si je n’écoutais pas la dissolution gutturale qu’apporte avec soi un écho déjà à moitié oublié.
Que ta voix soit des promenades dans des bois qui me
racontent des histoires. Que je sente l’humidité transpercer l’air. Pouvoir
nous couvrir le soir venu avec un manteau de brouillard et disparaître puérilement et que tu me réveilles pour voir le jour avec ta main faite
rosée.
L’étoile n’est pas
lointaine quand l’abîme n’est pas vide.
Tu n’es pas mon monde. Ton amour est monde. Mon amour est
racines.
Passer une nuit froide ou une nuit chaude, dans la rue ou
dans un lit deux places, seule ou mal accompagnée. Dans une place locale à fumer et voir le ciel ou dans un coin à boire et voir le sol sale. peu importe.
Transfiguration du réel et du sentir, angoisse cristallisée de déconstruction.
Que le sillage soit réel.
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